KUHN fait le point sur leur vision de la gestion des adventices dans un article posté sur son site :
https://www.kuhn.fr/actualites/la-gestion-des-adventices-en-techniques-culturales-simplifiees
Quelques points à retenir :
Pour limiter les trop fortes pressions, le premier levier d’action passe par les rotations (minimum 5 cultures).
Leur diversification se bâtit en alternant cultures d’hiver et de printemps, mais aussi mono et dicotylédones.
Dans la construction de sa rotation, il faudra aussi jouer avec les intercultures en choisissant les couverts les plus à même d’étouffer les adventices.
Réaliser un faux semis en déchaumant avec un déchaumeur à dents (surtout pas à disque, qui divise et multiplie les vivaces à rhizomes).
Retarder les semis (avec une variété adaptée) pour désynchroniser les cycles de levée des adventices et de la culture principale
Raisonner la période de semis (pas si trop froid, pas si trop sec, ...)
Le labour a un effet « désherbage » positif comme négatif.
D’un côté, il permet la dilution du stock semencier de l’année en cours mais de l’autre, il peut faire remonter à la surface des graines d’années antérieures. Or, certaines graines peuvent regermer après plusieurs années d’inactivité.